Si vous êtes fan de kebabs je peux parier que vous allez adorer mon kebab maison à la roquette et aux légumes confits, dégoulinant de kéfir doux au basilic et garni de petits morceaux de poulet rôti doucement revenus à la poêle dans un peu d’huile d’olive avec du piment frais. Une recette simplissime, tellement craquante que j’en m’en pourlèche encore les babines…
Il y a encore quelques années, quand j’éprouvais le besoin d’une bonne soupe au poulet bien réconfortante, je coupais en julienne les légumes que je trouvais dans le frigo, un blanc de poulet rôti en fines lanières et je jetais le tout dans l’eau avec un sachet de soupe poulet-vermicelles. J’ajoutais un peu de jus de citron, parfois un piment et parfois même du parmesan et je me régalais. La soupe d’aujourd’hui me prend le même temps, garde exactement le même esprit mais gagne en fraicheur et en raffinement.
Ce matin je me suis offert une virée au marché et si le printemps n’était pas dans l’air, il s’affichait glorieusement sur tous les étals. Petits pois, fèves fraiches, jeunes carottes, ail des ours, fraises d’Espagne et du Maroc… J’ai fait quelques courses pour la semaine mais ce qu’il me fallait vraiment aujourd’hui c’était un bon petit plat chaud bourré d’épices et de saveurs méditerranéennes. Ni une, ni deux, j’ai pensé à mon tajine de poulet, celui que j’aime tellement que quand je commence à en manger, je ne peux plus m’arrêter. Rapide à préparer, rapide à cuire grâce à la cocotte minute, c’est un de mes jokers en cuisine. Il varie légèrement en fonction de mon mélange d’épices, parfois je modifie un ou deux ingrédients mais en général, je ne suis jamais déçue et mes invités non plus.
Hier midi, après un ultime bain de mer à Vieux Fort, j’ai partagé avec Christine mon dernier repas avant de prendre la route pour l’aéroport et l’avion pour Paris. Dans mon garde-manger nomade, un grand sac de victuailles que je trimballe à chaque fois que je change de maison, il restait encore ces tortillas de blé que j’avais achetées à Saint-François. Nous les avons réchauffées au four et pour les garnir j’ai improvisé, avec un peu de tout ce que le réfrigérateur voulait bien nous offrir. Pancetta, blancs de poulet, tomates fraiches, tomates séchées, oignons bancs, menthe fraiche, dés de féta, parmesan… Nous avons disposé les différents ingrédients sur la table et chacune a composé ses tortillas comme elle le sentait en ajoutant un filet d’huile d’olive. C’était bon, sans prétention et très convivial.
Le club sandwich me rappelle immanquablement mon adolescence. Les déjeuners en plein soleil sur la plage à Ibiza après la baignade, les errances du samedi soir au Drugstore… C’est donc presque nostalgique, que ce midi, pour déjeuner avec Seb, je nous ai préparé de voluptueux Club sandwiches, généreusement garnis de blanc de poulet rôti fumé, de pancetta croustillante et de feuilles de moutarde, dégoulinants de mayonnaise maison aux arômes d’orange et de citron. Ultra régressifs, formidablement jouissifs, ces Club sandwiches frisaient la perfection. Même Mimo, le chat, aurait aimé en croquer.
