Ce soir j’ai quelques copines qui viennent prendre l’apéro. Comme on ne sait jamais qui fait quoi et qui reste après, j’ai préparé une soupe consistante et parfumée avec de chaudes épices, au cas où… Longuement mijotée hier et encore un peu aujourd’hui, elle n’en sera que plus savoureuse et, je l’espère, fera bien des heureuses.
La soupe poireaux-pomme de terre est un classique que j’adore décliner. Aujourd’hui je pars d’une de mes recettes favorites, la soupe aux poireaux de Marguerite Duras. Simple et essentielle, elle m’a rendu bien des services dans ma vie de gourmande et de cuisinière. Et, puisque je ne retrouve pas sur le net sa version exacte, dépouillée et efficace comme celle de la fiche cuisine qui figure depuis des années sur la porte de mon frigo, je vous livrerai la recette originale de Marguerite tout de suite après vous en avoir donné mon adaptation du jour. Avec de la citronnelle et du lait de coco bien sûr, on ne se refait pas…
Me voilà de retour chez moi, dans mon antre parisien. Mon appartement est plus ou moins sans dessus dessous suite à un cambriolage ridicule commis en mon absence par des amateurs décérébrés et les plantes de mon balcon ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes après avoir été rudoyées par les assauts de l’hiver. J’ai néanmoins décidé de faire contre mauvaise fortune, bon cœur et de ne partager avec vous que le meilleur. C’est à dire, ma satisfaction joyeuse d’être là.
Tout ce dont j’avais envie en rentrant c’était une bonne soupe et j’aurais volontiers abandonné ma cuisine pour aller me repaitre d’un grand bol de soupe vietnamienne chez Pho 14, le King de la soupe Pho dans le 13ème arrondissement, mon quartier adoré.
Le froid aidant, j’ai préféré cuisiner moi même et me suis débrouillée avec ce que j’avais à la maison, ne descendant au supermarché, juste en bas, que pour compléter avec des ingrédients frais. J’étais ravie de retrouver mes ustensiles et mes petites habitudes et je me suis régalée de cette soupe méditerranéenne aussi goûteuse, confortable et réconfortante que je la souhaitais.
De retour chez Jean-Claude, me voilà déjà en cuisine à préparer une bonne petite soupe pleine de fer, de vitamines et de protéines végétales. Exactement ce dont nous avons besoin tous les deux en ce moment. Ce n’est pas vraiment une harira car je n’y mets pas de viande, ni de vermicelles et encore moins de farine. C’est une soupe improvisée et rondement épicée dans laquelle je mets tout mon cœur et ma bonne volonté. Une soupe pleine de saveurs, colorée, ensoleillée… idéale à partager.
