Douceur, fraicheur, saveur, originalité… Voilà une vinaigrette qui en jette. Idéale pour sublimer toutes les salades, elle n’est pas mal non plus pour accompagner les grillades. Chaudement recommandée par temps gris pour se remonter le moral et se réchauffer les papilles…
J’ai un peu tendance à en user et en abuser ces derniers temps. C’est ma vinaigrette maison du moment, additionnée de crème de sésame blanc et de graines de sésame noir. La vérité c’est qu’elle fait joliment swinguer toutes les crudités et les légumes vapeur, qu’elle a du goût et apporte une touche personnelle aux salades les plus basiques. Essayez, vous risquez de l’adopter…
Le club sandwich me rappelle immanquablement mon adolescence. Les déjeuners en plein soleil sur la plage à Ibiza après la baignade, les errances du samedi soir au Drugstore… C’est donc presque nostalgique, que ce midi, pour déjeuner avec Seb, je nous ai préparé de voluptueux Club sandwiches, généreusement garnis de blanc de poulet rôti fumé, de pancetta croustillante et de feuilles de moutarde, dégoulinants de mayonnaise maison aux arômes d’orange et de citron. Ultra régressifs, formidablement jouissifs, ces Club sandwiches frisaient la perfection. Même Mimo, le chat, aurait aimé en croquer.
Quand le poulet rencontre l’avocat, cela promet déjà une belle salade. Surtout quand le poulet est encore chaud, tout juste sorti de sa rôtissoire et qu’on trouve au marché une petite sucrine du jardin joliment verte et bien pommée, des poivrons rouges fermes et croquants, des tomates et des radis frais comme la rosée. Et pour faire valser ma volaille avec son avocat et ses bienheureuses crudités, une mayo maison bien relevée, riche, goûteuse et veloutée.
Jean-Claude avait l’eau à la bouche rien que d’en parler et moi, je m’en souvenais aussi avec une certaine émotion. Une très bonne bolognèse goûteuse et onctueuse qui nourrit les fêtards à pas d’heure et régale les enfants quand on ne sait plus quoi leur servir. C’est la sauce bolognèse de Ruddy. Celle qu’il cuisine en grande quantité à chaque fois qu’il vient ici et qu’il laisse derrière lui au congélo par petits paquets, comme le Petit Poucet.
Ruddy n’étant pas là en ce moment, je l’ai appelé pour qu’il me donne sa recette afin que je puisse, moi aussi, laisser à Jean-Claude de quoi se nourrir solidement après mon départ. J’aurais du m’en douter, les indications n’étaient pas très précises… mais, connaissant bien l’oiseau et sachant qu’il fonctionne à l’instinct, je m’en vais faire comme lui, et ce sera très bon c’est moi qui vous le dis.
