Seb, qui est en ce moment en vacances à Saint-Aigulf, est venu hier me chercher au passage pour aller faire des courses en Italie. Maniaques de la bonne bouffe comme nous le sommes tous les deux, les kilomètres pour atteindre le paradis culinaire ne nous font même pas peur.
Latte d’abord, Vintimille ensuite, notre escapade gourmande fut joyeuse et fructueuse. J’en ai rapporté, entre autres, une exquise pancetta coppata, des poivrons séchés entiers à se rouler par terre et ce petit flacon d’ail et piment secs qui relève diaboliquement mes pâtes fraiches aux épinards. Un pur régal.
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Orecchiette à la crème d’oignons et au pecorino poivré
Ces pâtes sont une bénédiction. Un pur miracle par cette chaude journée qui me voit dans l’obligation de rester immobile. Immobile est un grand mot pour moi, disons tout au moins, « assignée à résidence » par une tendinite à la cheville qui m’entrave dans mes déplacements. D’où l’obligation bienheureuse de cuisiner rapidement avec les fonds de placard et de frigo. D’où ce merveilleux plat de pâtes aux oignons, parfumé au thym frais et enrichi de crème et de pecorino poivré. En plus, ce sont des orecchiette, les pâtes idéales, selon moi, avec une sauce bien épaisse. Mamma mia… cette recette est à retenir dans ses tablettes, je vous le garantis.
Linguine au beurre, basilic et pointes d’asperges
Les pâtes, c’est ma façon à moi de me dorloter. Je ne le dirai jamais assez et en particulier à ceux qui se prennent la tête pour cuisiner : « il n’y a rien de meilleur au monde qu’un bon plat de pâtes ». J’ai faim ? C’est simple, je fais bouillir de l’eau, je me fais des pâtes. J’y mets tout ce que j’aime et du moment que les pâtes sont parfaitement cuites al dente, c’est toujours bien. Il n’y a rien dans mon frigo ? De l’huile d’olive, du sel, du parmesan et c’est déjà bon. Le tout prend moins de 15 minutes et on peut en quelques bouchées atteindre le Nirvana.
Aujourd’hui par exemple, j’ai improvisé au pied levé une petite recette printanière fine et pas prétentieuse. Mes pâtes cuisaient déjà, mes pointes d’asperges étaient prêtes à les rejoindre, je hachais mon basilic, quand je me suis aperçue que je n’avais plus assez d’huile d’olive. Qu’à cela ne tienne, j’ai utilisé du beurre et je peux vous dire sans mentir que c’était encore meilleur…
Coquillettes au jambon, mascarpone et gorgonzola
On peut en manger toute une vie sans jamais s’en lasser. Le jambon-coquillettes fait partie de ces plats jouissifs de l’enfance que l’on prend plaisir à savourer tout âge et qui apportent un profond réconfort. Je vous en livre ici une version bien riche, ultra régressive mais néanmoins raffinée, qui, si vous aimez le gorgonzola, ne pourra que vous enchanter.
Fusilli au beurre de sauge et au jambon de parme
Lorsque j’ai découvert les raviolis au beurre de sauge, il y a longtemps, lors d’un séjour à Rome, j’ai pensé un instant que je n’avais jamais rien mangé d’aussi bon de ma vie. Il faut dire que de la sauge fraiche intimement liée à du beurre fondu, ça en jette. Surtout avec des raviolis ultra frais farcis à la viande de veau. Une année avec Seb, qui, quand ça lui prend, fabrique lui même ses raviolis frais, nous en avions réalisé d’excellents. Moi la farce, lui la pâte. C’était un pur régal.
Ce midi, en rentrant de ma séance de yoga avec Barbara, j’ai acheté de la sauge fraiche chez le primeur en ayant bien l’intention de la faire infuser dans du beurre afin de retrouver, si ce ne sont les sensations intactes des Ravioli al Burro di Salvia, au moins le plaisir du parfum incomparable de cette sauce simplissime. C’est mal me connaitre de penser une seule seconde que j’allais utiliser des raviolis industriels pour les marier avec un tel nectar. Non, je me suis contentée de pâtes classiques et d’un peu de jambon de parme revenu à la poêle. Avec des fusilli de qualité, le beurre s’est immiscé langoureusement entre les spirales et je n’ai rien regretté.