Quand d’une irrésistible envie vient une idée, puis une recette inédite dont le résultat est enthousiasmant, je suis aux anges car, selon moi, à part les baisers échangés avec amour, il n’y a pas dans la vie de plus grande satisfaction que celle de partager un succès.
Tout ça pour dire que mes petits fondants sont au poil et qu’heureusement que je partage leur recette avec vous car je vais les manger toute seule…
Vous prendrez bien un petit crumble pour finir la semaine ? Avec ses pistaches, son miel et sa touche de ricotta, il est bien nourrissant, parfait pour entamer avec un thé une journée sportive ou en tout cas très active. En fait, il n’y avait plus de figues vertes chez Lucie, j’ai donc utilisé des figues noires, et cela a complètement changé la recette car, si les noires sont tout aussi délectables, elles ne sont pas aussi juteuses que les vertes. Du coup j’ai fait un crumble plus dense, plus consistant, tout à fait délicieux dans son genre, un peu cousin du sablé confiture.
Celui d’hier était vraiment trop bon, et en plus je vous l’avais annoncé, c’est ma semaine du crumble. Vous n’en n’aurez peut-être pas un par jour mais, je pense, au moins encore un d’ici la fin de la semaine. Aujourd’hui, donc, pour le petit déjeuner, je m’y suis de nouveau collée avec ce crumble hyper facile à réaliser. Je n’avais même pas de pâte à préparer étant donné qu’il me restait encore la moitié de celle d’hier, par contre j’ai rajouté plein d’amandes effilées et mis le paquet sur les fruits avec de grosses nectarines d’un bel orangé et des framboises comme s’il en pleuvait. Un pur régal.
Je sens que ça va être la semaine des crumbles. Envie de sucré, pas le temps de cuisiner et des fruits à gogo en cette belle fin d’été. Pour commencer, ma petite Lucie m’a dégotté des prunes sauvages d’Italie à se rouler par terre. Juteuses, hyper sucrées, on ne peut plus parfumées, elles ressemblent à de ravissantes mini-quetsches. Aller hop ! Au four les p’tites et en plus, ça va croustiller.
Ce sont les dernières cerises alors autant en profiter avant de passer à autre chose. Et comme cela fait déjà plusieurs jours qu’une furieuse envie de chocolat me titille les papilles avec insistance, je marie allégrement chocolat et cerise, un duo de choc qui a fait ses preuves et s’épanouit tout à fait dans un ménage à trois gourmand avec l’amande. Effilée, en poudre, en lait, en crème, en liqueur… c’est elle qui donne le la. Y’a d’la joie !
