Vous savez à quel point je suis dingue des pois chiches. Entre houmous et taboulé, en entrée, en tapas ou pour un pique nique, cette salade méditerranéenne en diable, les met à l’honneur avec brio. Nourrissante, ultra végétarienne, à peine épicée, elle m’a franchement réjouie et vous me voyez ravie de la partager ici…
J’étais partie pour acheter de la farine, fluide, normale, et puis je l’ai vue, juste à côté sur l’étalage et je n’ai pas pu résister. Je n’avais jamais cuisiné avec de la farine de pois chiches et j’avoue que depuis ce cake génial, je ne vais plus pouvoir m’en passer, ou tout au moins je vais l’essayer sous une multitude de formes à la place de la farine de blé. Bienvenue, donc, dans l’ère heureuse de la divine farine avec pour commencer un cake salé, équilibré, à base de citron et d’oignon, avec du cumin, des pignons, du persil… tout ce que j’aime.
Je suis toujours semi-handicapée à me trainer avec ma patte folle, je cuisine donc avec ce que je trouve à la maison. Ce soir Lolie vient dîner et du coup j’ai préparé un Massamam curry de porc, comme je l’aime et comme je peux. C’est à dire, avec de la tomate et vite fait, très vite fait… Ce n’est pas un Massamam curry réalisé dans les règles de l’art, je vous l’accorde volontiers, mais si vous me connaissez vous savez ce que je pense des règles : il faut bien les connaitre pour mieux les transgresser. Je suis certaine néanmoins que vos papilles vont exulter si vous suivez ma recette, trop facile, inspirée de ce doux curry thaïlandais d’origine indo-musulmane que j’apprécie tout particulièrement.
Après mes rillettes de thon aux épices de l’autre fois, je vous propose aujourd’hui une variante tout aussi savoureuse pour accommoder le thon à l’apéro. Gingembre, sésame, citron vert… c’est la base de cette petite recette d’inspiration japonaise qui, ce qui ne gâche rien, ne demande même pas trois minutes de préparation.
Il y a encore quelques années, quand j’éprouvais le besoin d’une bonne soupe au poulet bien réconfortante, je coupais en julienne les légumes que je trouvais dans le frigo, un blanc de poulet rôti en fines lanières et je jetais le tout dans l’eau avec un sachet de soupe poulet-vermicelles. J’ajoutais un peu de jus de citron, parfois un piment et parfois même du parmesan et je me régalais. La soupe d’aujourd’hui me prend le même temps, garde exactement le même esprit mais gagne en fraicheur et en raffinement.
