Par cette journée torride, il fallait au moins ça : un sandwich au pain suédois, léger, organique, tellement aérien qu’il en est presque cosmique. Tendre, piquant, craquant, incroyablement voluptueux, il offre à mes papilles une ondée de fraicheur des plus appropriées. Et pour l’accompagner, de belles prunes rouges ô combien juteuses et sucrées… Un rêve de lunch box.
Samedi, mon épicier bio m’a offert tout un sac de haricots verts frais dont je me demandais bien ce que j’allais pouvoir faire. J’ai eu beau réfléchir, les haricots verts je ne les aime que bouillis ou à la vapeur avec du beurre frais, à l’ail et au persil pour accompagner une viande ou alors, froids en salade. J’ai choisi la troisième option avec cette salade sobre et élégante qui m’a permis par la même occasion de mettre à profit ces superbes tomates siciliennes, goûteuses et charnues, qui déchaînent ma passion depuis une semaine.
Entre guacamole et féroce d’avocat, voilà une petite purée fine, tellement savoureuse qu’on en mangerait avec les doigts. Je préfère cependant y tremper quelques gressins histoire de rester digne. Un pur délice de fraicheur, recommandé à toute heure. Et ce ne sont pas Axel et Caroline qui vous diront le contraire…
J’aime composer de nouvelles salades. Associer des aliments dont on pourrait penser qu’ils supportent mal la promiscuité révèle parfois leur face cachée. Cresson, fenouil et parmesan, c’est mon tiercé gourmand du jour. Des saveurs qui se complètent avec bonheur et qu’exhaussent magnifiquement la délicatesse de l’oignon jeune et le sucré de la pomme. Avec une touche d’avocat, quelques herbes cueillies dans un jardin communautaire parisien et du sésame doré, je vous propose là une salade complète aussi belle pour les yeux qu’heureuse pour le palais.
En ce moment, il y a sur le marché ces petites pommes jaunes, sucrées, juteuses et acidulées appelées Chantecler. Tranchées fines avec de la betterave crue, elles sont juste parfaites. Avec un Selles sur Cher cendré, de l’oignon, du cerfeuil et quelques graines, elles sont plus que parfaites. Et comme j’essaie toujours de faire les choses au mieux, j’ai confortablement installé ce petit monde sur un lit de feuilles de laitue pourpre. Ma betterave n’a même pas besoin d’en rougir, on sait déjà ce qu’elle en pense…
