Chose rare en Guadeloupe, ce matin en allant faire mes courses, j’ai trouvé de belles carottes en botte avec des fanes qui ont fait le bonheur des iguanes du jardin, très friands de végétaux en tous genres. J’ai gardé les carottes pour moi et les ai râpées avant de les faire mariner dans une petite sauce fruitée riche en parfums et en saveurs.
Hier midi Peggy est passée goûter mes beignets en rentrant du marché et m’a laissé deux petites bananes trop mûres dont je ne savais que faire. Je me suis dit que depuis le temps que je viens en Guadeloupe je n’avais jamais fait de bananes flambées et que là, c’était l’occasion rêvée. Je m’y suis attelée dès le petit déjeuner (pas de panique, le rhum s’évapore, aucune raison d’être ivre !) et je dois dire que cette petite douceur parfumée du matin était une excellente idée.
Ce midi j’avais envie de me bichonner, de cuisiner un petit plat affriolant rien que pour moi. J’ai donc fait mariner avec amour des dés d’escalope de porc, les ai enfilés sur des piques à brochettes et les ai laissé griller au four, recto, verso, comme sur un barbecue. Avec ça, je me suis confectionné une petite sauce façon satay mais avec des noix de cajou au lieu de cacahuètes. M’étant divinement régalée, je partage ici avec vous ce petit bonheur culinaire.
Comme vous avez pu vous en rendre compte, cela faisait un moment que je n’avais pas posté de recette. La vérité est que j’étais avec une bande de copains en croisière dans les îles guadeloupéennes de Marie-Galante, Petite Terre et Les Saintes et que je n’étais pas connectée à internet.
Pour mon plus grand plaisir, il fallait cuisiner à presque tous les repas et parfois même à pas d’heure. Nous étions une dizaine de personnes et, étant donnés les moyens du bord, je m’en tenais le plus souvent à mes classiques déjà publiés comme, par exemple, le caviar de tomates ou le parmentier de canard confit aux épices et pruneaux. Néanmoins je me suis parfois laisser aller à quelques improvisations dont la recette très fraîche de ces crevettes marinées servies en antipasti le premier jour de notre navigation, aussi excellente avec du poisson cru.
Vous avez peut être remarqué que j’adore cuisiner avec du lait de coco. Ici je le marie au giraumon, le potiron antillais, qui n’aime pas beaucoup la cuisson à l’eau. J’en fais une soupe légère qui allie douceur, acidité et vigueur. Une soupe toute simple qui réchauffe le palais et titille agréablement les papilles.
