Je m’en prépare un lorsque j’ai le moral dans les chaussettes et l’estomac dans les talons. Ne me demandez pas pourquoi ce steak, m’apporte toujours un grand réconfort… je n’en sais rien. C’est un steak haché très frais, tout juste sorti de chez le boucher que j’assaisonne à la mode orientale et que je fais croustiller comme une escalope milanaise. On pourrait aussi l’appeler « steak haché à l’Orientanaise » mais ça me semble un peu pompeux voire ringard. Et, étant donné que je l’aime bien cuit et que du coup il n’est pas joli joli à regarder, je préfère le définir par sa fonction première afin de lui offrir quelques lettres de noblesse qu’il a grandement méritées.
Pour 1 personne :
- 1 steak haché de 160g
- 1 échalote
- 1 gousse d’ail
- 1 cuiller à café bien bombée de cumin
- 1 demi-cuiller à café de coriandre en poudre
- 1 petite poignée de persil
- 1 de coriandre fraiche
- 2 cuillers à soupe d’huile d’olive
- Du sel
- Du poivre
- 1 œuf battu
- 1 verre de chapelure
Dans un bol ou une assiette creuse je mélange mon steak avec tous les ingrédients, à savoir : l’échalote hachée très fin, la gousse d’ail passée au presse ail, le cumin, la coriandre en poudre, la coriandre fraiche et le persil ciselés, ainsi qu’une cuiller à soupe d’huile d’olive, du sel et du poivre. Je malaxe bien le tout entre mes doigts et je donne à mon steak une forme équilibrée où tout se tient. Ensuite je le passe une première fois dans la chapelure sur les deux faces, puis dans l’œuf battu et enfin, une deuxième fois dans la chapelure. La chapelure avant et après, ce n’est pas abusé, c’est juste ce qu’il faut pour obtenir à la fois une touche de moelleux supplémentaire et un croustillant impeccable. Quand l’huile est bien chaude, je dépose délicatement mon steak dans la poêle. Je le laisse saisir deux minutes à grand feu puis, parce que, je le répète, je l’aime bien cuit, je basse le feu et le laisse continuer sa cuisson à feu doux durant 3 à 5 minutes. Je remonte le feu au maximum pour le saisir de l’autre côté et je recommence l’opération. Si vous aimez la viande saignante, je ne sais pas ce que ça donne. Tout ce que je peux vous conseiller dans ce cas, c’est de ne pas passer par la case feu doux et de simplement veiller à ce qu’il soit bien doré des deux côtés.
Je sers ce steak avec de la moutarde forte, des lanières de poivron croquantes à peine revenues dans l’huile d’olive et de la salade verte. Les enfants et les ados quant à eux, l’adorent avec mes pommes de terre au four (cf. Mes pommes de terres adorées, post publié hier) en accompagnement et du ketchup en assaisonnement. Il faut dire que là, c’est presque un hamburger !