A ce stade, vous l’aurez compris, ma façon de cuisiner n’a rien d’extraordinaire, ce n’est certainement pas celle d’un chef étoilé ou d’une diva des fourneaux mais elle taquine fraichement le palais, génère chaque jour de la bonne humeur et stimule agréablement la créativité du quotidien.
Hier soir, Laurence et Oirda venaient dîner. J’avais envie de commencer par leur concocter un cocktail de bienvenue pour l’apéro. Un de ces breuvages composés au feeling pour lesquels je l’avoue sans modestie, j’ai un certain talent.
Pour une bouteille d’1 litre et demi
- 1 morceau de gingembre frais d’environ 5cm X 6cm X 1 cm
- 1 pamplemousse rose
- 2 oranges à jus
- 2 citrons verts
- 25 cl de Sirop de sucre de canne liquide
- 3 cuillers à soupe de sirop de citron vert
- 2 bouchons d’eau de rose
- Eau de source
Peler grossièrement le gingembre à la cuiller. Peu importe s’il reste un peu de peau aux entournures, personne n’en mourra surtout si le gingembre a été lavé au préalable. Choisissez les gros trous dans une râpe quatre faces et râpez votre morceau de gingembre au maximum.
Pressez le pamplemousse, les oranges, les citrons verts. Mettre le tout ensemble dans le blender en ajoutant les deux sirops, les deux bouchons d’eau de rose et environ 75 cl d’eau. Mixer longuement. Goutez. Rajoutez du sucre si nécessaire. Ou de la rose, ou du sirop de citron vert, ou de l’eau ou… rien. C’est vous qui voyez.
Passez le jus au chinois en écrasant bien avec une cuiller le dépôt de gingembre et de pulpe qui tapisse le fond de la passoire. Versez le nectar de jus obtenu dans une grande bouteille d’eau d’un litre et demi à l’aide d’un entonnoir. La bouteille doit logiquement être pleine. Si elle ne l’est pas complétez avec de l’eau, ou du sucre, ou de la rose ou… rien, si le gout vous convient ainsi. Les saveurs doivent être subtilement mêlées. On doit sentir chaque ingrédient avec une légère pointe un tout petit peu plus piquante pour le gingembre. Le sucre doit être bien présent mais pas excessif. C’est lui qui apporte à ce breuvage son côté caressant, toute sa sensualité. Et hop ! Au réfrigérateur pour au moins deux heures.
Les filles ont adoré mon cocktail. Elles avaient choisi deux doigts de vodka pour le corser et j’avoue qu’avec des glaçons, c’était juste parfait. On aurait pu mettre du rhum mais le jus étant déjà parfumé en lui-même, il prenait tout son sens avec de la vodka. Du coup, on a banni le vin et continué avec un deuxième verre !
Pendant que le riz cuisait et qu’on discutait en cuisine en sirotant notre cocktail, je me suis attaquée au plat.