C’est un velouté plus que précieux, nourrissant et généreux. Sa texture ultra-veloutée est tout simplement hallucinante. Un peu épais, il glisse comme du velours sur la langue et le palais. Légèrement rehaussé par quelques épices bien choisies, il peut atteindre des sommets, voire vous réconcilier avec la vie certains jours un peu gris.
Pour 2 à 3 bols
- Les 2/3 d’une courge butternut (tout le col de la courge en fait, jusqu’à l’assise avec les pépins)
- 20cl de lait entier
- 30 à 40 cl d’eau, pas plus (il ne faut pas se rater sur la quantité de liquide, les courges en général ne souffrent pas trop d’eau, elles perdent très vite leur goût)
- 1 cube de bouillon poule bio ou de très bonne qualité, ou une infusion de bouillon de légumes Ariaké pour les végétariens
- 1/2 gousse d’ail
- 2 bonnes pincées de cannelle
- 1 de curcuma
- 1 de coriandre en poudre
- 1 de piment doux
- Un peu de noix muscade râpée
- Du poivre du Sichuan au moulin
- 1 pincée de sucre roux en poudre
- 1 pincée de sel
- Environ 10 à 15 g de beurre
- 1 cuiller à soupe d’huile d’olive
Éplucher la courge, sa peau est assez épaisse, je recommande de la découper en rondelles d’abord. C’est la partie pleine de la courge, là où il n’y a aucun pépin, elle sera plus facile à éplucher une fois en rondelles de 1 à 2 cm.
La tailler en dés et jeter les morceaux dans une casserole avec la demi-gousse d’ail épluchée et la cuiller d’huile d’olive. Verser par dessus le lait et l’eau et ajouter tous les épices y compris le sel. Bien mélanger et porter à ébullition avec un couvercle, dès que ça bout, baisser le feu car le lait risque de déborder et mettre le bouillon. Laisser cuire une quinzaine de minutes maximum puis bien remuer le tout, la courge doit se défaire d’elle même en une sorte de purée. Passer le tout au mixer avec un peu de beurre et ajuster l’assaisonnement si nécessaire, notamment pour le sel car il faut bien doser. Le bouillon sale déjà pas mal, cela dépend de sa qualité. Servir très chaud dans des bols.
Courge butternut en rondelles, prête à être enfournée, frottée à l’ail et massée à l’huile d’olive sur une feuille de papier sulfurisé.
Ce n’est pas une recette, c’est un mode de cuisson qui ne demande aucune dextérité mais un peu de patience. 35 à 50 minutes de 180° à 200° selon le four… A déguster telle qu’elle, à la cuiller, avec juste un peu de sel et poivre.