C’est une salade on ne peut plus simple qui tient essentiellement à la qualité de ses ingrédients et ne nécessite que très peu d’assaisonnement. De la roquette bien verte et charnue, goûteuse et croquante avec quelques gouttes de balsamique seulement et un filet d’huile d’olive, une féta de brebis pas trop salée et de la grenade douce et juteuse… Il n’en faut pas plus dans mon assiette pour créer l’harmonie et frôler le paradis.
Depuis le début de la semaine je suis passée en mode « low food ». Après avoir été trop nourri, mon corps est aux abois, il me réclame du calme, du frais, de la légèreté. J’essaie de manger peu et pratiquement que des fruits, des soupes de légumes variés, des bouillons d’herbes et des salades. Du vert, du vert, encore du vert.
Ce matin, pour varier, j’ai attaqué la journée en orange et rouge. Je me suis préparé des tranches de papaye fraiche du jardin et ce jus avec de la mandarine, du pamplemousse rose, de l’ananas, un peu de miel, mais surtout, de la grenade, un de mes fruits préférés.
La grenade est non seulement très belle avec ses graines pulpeuses qui ressemblent à des rubis mais aussi un vrai produit santé. Bourrée de vitamines (B5, B6, C), chargée en antioxydants et riche en cuivre, elle a une action bénéfique sur la circulation sanguine et préventive sur un certain nombre de maladies dont le cancer. Alors, je vous le dis tout net, ne négligez pas la grenade ! Elle est une excellente alliée.
Hier, Fifi et Christine m’ont reconduite à Saint-François chez Seb et Armelle et nous avons déjeuné tous ensemble. J’avais préparé ce brownie en vitesse car il me restait pas mal de fruits secs et de la farine de pois chiches et qu’un brownie c’est vraiment très facile et rapide à réaliser. Le miens n’était pas trop lourd et j’y avais mis beaucoup moins de sucre que dans une recette classique. Malgré tout, il ne faut pas se leurrer, un brownie ça reste riche et nourrissant. Avec celui-ci, je signe la fin d’une période de gastronomie effrénée avant de repartir demain sur des bases un peu plus légères.
Arrivée chez Fifi et Christine à Gourbeyre, je m’émerveille encore une fois de l’environnement exceptionnel et protégé dans lequel ils vivent et je ne peux que leur être infiniment reconnaissante de m’offrir l’hospitalité avec toujours autant de chaleur et de simplicité.
Pour fêter ça, j’ai préparé ce midi un de mes puddings tant aimés, suave et voluptueux. Un de ces desserts consistants et généreux qui s’invitent volontiers le lendemain matin pour le petit déjeuner.
Mise à part la petite salade croquante d’hier midi, c’est clair, ces derniers temps je ne donne pas vraiment dans la légèreté. Il est vrai que quand vous êtes reçu(e) chez des amis et que c’est vous qui cuisinez vous pensez à leur faire plaisir avant tout. En même temps je ne me plains pas car je sais que j’aurai d’autant plus de plaisir à me concocter des recettes détox dès que je serai seule. Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, après le risotto, les divers fondants au chocolat, le crumble et le gigot, je partage avec vous une nouvelle recette de gâteau, moelleux à souhait et follement caramélisé. À se lécher les babines.
