Sa couleur est splendide, son goût épatant, sa fraicheur salutaire. Je suis tout éblouie par mon beau lassi. À goûter de toute urgence, surtout pour ceux qui douteraient encore de l’association framboise-betterave dont je me porte ici garante. Vous verrez, vous en redemanderez…
C’est un gratin qui peut faire penser aux Aubergines à la Parmigiana sauf que, comme la mozzarella, dès qu’elle refroidit, devient affreusement cartonneuse et que, quand elle est trop chaude, on se brûle la bouche avec violence, j’ai pris en grippe cette recette italienne à priori délicieuse. Moi, avec mes aubergines, je mets du chèvre frais avec juste un peu de pulpe de tomate en couches façon lasagnes et de la pancetta fine et dorée au milieu parce que la pancetta c’est le lard du gourmet et que j’en raffole…
Ce sont les dernières cerises alors autant en profiter avant de passer à autre chose. Et comme cela fait déjà plusieurs jours qu’une furieuse envie de chocolat me titille les papilles avec insistance, je marie allégrement chocolat et cerise, un duo de choc qui a fait ses preuves et s’épanouit tout à fait dans un ménage à trois gourmand avec l’amande. Effilée, en poudre, en lait, en crème, en liqueur… c’est elle qui donne le la. Y’a d’la joie !
Si vous êtes fan de kebabs je peux parier que vous allez adorer mon kebab maison à la roquette et aux légumes confits, dégoulinant de kéfir doux au basilic et garni de petits morceaux de poulet rôti doucement revenus à la poêle dans un peu d’huile d’olive avec du piment frais. Une recette simplissime, tellement craquante que j’en m’en pourlèche encore les babines…
C’est un peu un tian, sauf que je n’intercale pas mes légumes à la verticale en fines rondelles mais je les coupe grossièrement et les superpose en couches comme des lasagnes. Je ne mets pas non plus d’herbes de Provence et surtout, très important, je ne lésine pas sur l’huile et je laisse cuire longtemps, longtemps, longtemps… pour que mes légumes soient ultra confits, archi fondants dans la bouche. Je les sers avec une pimpante roquette aux copeaux de parmesan à peine arrosée de balsamique vieux et voilà un plat végétarien estival des plus délectables.
